J’avais manqué l’émisssion la facture ce mardi, alors je l’ai écouté sur le site de Radio-Canada.

Cela concernait la publicité faite aux enfants (illégale au Québec), qui remontait en force par le biais d’internet, en particulier par les petits jeux « gratuits » populaire aux près des plus jeunes. Une méthode pour contourner la loi.

Bien que ce médium n’est pas nouveau pour moi, je n’aivais jamais réfléchi aux enjeux derrière ces sites de jeux enfantins. Pour ceux plus axés sur les ados que j’ai essayé, je les trouvais peu originaux, mercantiles, répétitifs et médiocres.. de mon point de vue. Pour d’autres c’est attrayant, amusant et tous leurs amis y jouent. C’est lié plus ou moins directement à ma recherche car les jeunes y sont « accros », ces sites ont toujours des sections membres payantes pour débloquer du matériel supplémentaire, et ces jeunes mettent de la pression sur leurs parents pour y accéder. Et la pression passe aussi par le simple fait que le jeune veut jouer au jeu comme ses amis, et l’empêcher avec un non catégorique est difficile. (de mon point de vue biaisé par le fait que j’ai pas d’enfant)

Par rapport au reportage de La Facture, je trouvais ironique qu’ils mentionnent qu’un « focus group » pour un groupe de marketting coûte 1000 dollars par personnes.. mais que par ces sites les rôles sont inversés.. l’utilisateur n’est pas payé pour les informations collectée.. et un bon nombre paye (pour accéder a la section membre du site)  pour participer sans le savoir a cette collecte de données.

Je me demande combiens d’années vont devoir passer avant que l’OPC ou le gouvernement interviennent avec du concret sur ce dossier.. sans doute que rien ne sera fait, l’OPC ayant perdu des dents depuis quelques années et avec l’internet étant aussi discipliné que le far-west.

Publié par : lionnel | 18 février 2010

Entrée # 4: Les « ups and downs » de la recherche

Pour mon projet sur la cyberdépendance j’ai avancé la recherche de données et d’études sur internet en particulier, ce faisant j’ai pu trouver deux sites que je qualifierais de mines d’or.

L’un de ses sites contient des données de recherche brutes (un échantillon d’environ 3000 répondants) avec plusieurs analyses de ces données, en plus qu’il donne accès a sa collecte de données et à sa méthodologie.. ce qui est super en soi, mais le fait que cette collecte aie été faite sur le net me permet de douter du caractère solide/scientifique de ses analyses.. mais du même coup, ces données semblent représentatives et pertinentes quand même. Et le pire c’est que c’est la première (et seule) étude complète sur le sujet que j’ai trouvé qui inclus ses données, alors la rejeter serait me tirer dans le pied mais je ne peut pas me baser uniquement la dessus.

Mon problème viens du fait que la plupart du contenu sur le sujet de la cyberdépendance sur internet se répètent, mentionnant des généralités qui sont réfléchies (le genre d’analyse que quelqu’un d’éduqué et d’informé peut formuler, à mon avis du moins) et qu’il faut creuser loin pour trouver du nouveau. Même que certaines sources mentionnent que le domaine de la recherche sur la cyberdépendance est relativement jeune et le phénomène est encore mal compris. Ça expliquerait en partie la difficulté de trouver des données.

Et les documents « papier » sur le sujet me semblent encore plus dur à trouver, le mieux sera sans doute de me servir du contenu littéraire pour mettre les choses en contexte et pousser plus loin les détails importants. Sans doute que chercher du coté des institutions officielles comme santé-canada ou les grosses boites de sondages (utiliser les articles de presse pour dénicher leurs sources) pourrait se révéler fructueuse.. ou non.

Pourquoi je veux autant de données statistiques? Ça donne de bonnes pistes à suivre, et l’analyse des données permet de voir des « patterns », ces derniers peuvent être examinés dans le cadre de ma recherche.

Pour avancer un aspect positif, je trouves que ce sujet qui semble évident mais nébuleux à la fois pique ma curiosité, la difficulté de trouver des données spécifique rend la recherche intéressante car incidemment je trouve toutes sortes de recherches entourant le domaine du jeu vidéo mais sous d’autres aspects ne concernant pas ou peu mon sujet, mais intéressant pour moi de toute façon.

Sources des images ici et ici

Publié par : lionnel | 16 février 2010

Blog de Filip Spagnoli qui concerne le contenu de cours

En avançant mes recherches sur mon sujet je suis tombé par hasard sur un blog, que j’ai trouvé franchement intéressant.

Je vous invite donc à visiter le blog de Filip Spagnoli (qui a aussi un site web), il est écrivain/philosophe et travaille dans la statistique.

Son blog est très actif, et traite de sujet divers mais intéressant en parlant des problématiques dans la discrimination raciale, à la surpopulation, statistiques dans les médias, aux droits humains.. et ce avec une petite touche d’humour ici et là.

Chaqun de ses billets ont des liens vers d’autre de son blog, dans des catégories plus larges. Ça vaut la peine de faire le tour.

Mais bon, contenu de cours? Bien que je n’ai pas pris de notes sur ses pages, une petite recherche vous permetttra de facilement trouver du contenu sur les statistiques (pour uniquement nommer ce dernier) et les problèmes entourant le domaine.

Mais bon, je vous laisse en juger par vous même!

Publié par : lionnel | 11 février 2010

Entrée # 3: Réflexion sur la cyberdépendance

Dans le cadre du cours il nous est requis de faire un travail de recherche sur un sujet/médium particulier, en ce qui me concerne j’ai sélectionné la cyberdépendance.

Une petite définition: Cyberdépendance; la dépendance à l’internet. La toxicomanie du cyberespace. Ça se présente comme quelqu’un qui passe beaucoup trop de temps sur l’internet, qui ne voit pas le temps passer, du temps pris au dépend des autres facettes de la vie de cette personne comme son travail, ses études, sa santé, ses amis et sa famille.

Un parallèle peut être tirée entre la cyberdépendance et le jeu (vidéo) compulsif, pour ne nommer que celui là. Les deux sont similaires cars ils utilisent le même médium. Un médium toujours disponible 24h sur 24. C’est un problème de notre génération super informée et connectée, une dépendance sans drogue physique mais tout aussi dommageable. Le problème a de nombreuses facettes qui touchent bien des sphères de compétences, mais je vais principalement explorer la psychologie et l’analyser plus spécifiquement par les jeux vidéos en ligne (Les jeux de rôles massivement multijoueurs).

Mon questionnement passe par la psychologie: quels éléments dans les théories psychologiques poussent ou favorisent une personne à devenir accroc au jeu et du même coup, quel contenu ou éléments du jeu favorise aussi de son côté la cyberdépendance?

Ce n’est pas les pistes qui manquent, ou les exemples, mais je crois que la difficulté sera d’être objectif (éviter les généralisations basés sur quelques cas extrêmes et les préjugés par exemple) et d’avoir des données sérieuses et solides sur le problème.

Mon objectif pour le moment, est simplement de mieux comprendre et faire comprendre le phénomène de la cyberdépendance « inside and out ».

L’image trouvée sur ce site

Publié par : lionnel | 9 février 2010

Retour sur le billet #1; sondages commerciaux.

Je suis tombé sur un peu plus de contenu sur le site de « myvouvhercodes », en recherchant le nom du site et « poll » (sondage), ce lien.

C’est la page qui mène au.. sondage. Indirectement. Ceux qui répondent au sondage ont des chances de gagner des prix, ce qui soulève un doute tant qu’à la valeur un tel sondage quand il est encouragé par une récompense à la fin.

Cliquer sur un lien: « the official research opinion poll » fait apparaître une nouvelle page, qui mène à d’autres sites basés sur le fait de faire des sondages et courir la chance de gagner des prix. Sans trop savoir comment j’ai fait j’ai ouvert une page vers le sondage de jugement de la qualité du site MyVoucherCodes en tant que tel: Ce lien.

Mais toujours pas de données sur la méthodologie en vue.

Publié par : lionnel | 28 janvier 2010

Protégez-Vous, fraudes, et changement climatique.

Juste une petite entrée pour attirer votre attention vers le numéro du magazine protégez-vous de ce mois-ci (février 2010; Leçons de récession), qui parle entre autres des techniques que les fraudeurs utilisent pour tromper votre vigilance, la médecine « germanique » douteuse (et coûteuse) et autre sujets tout autant intéressant.

Puis pour conclure ce mini-billet,  une image prouvant hors de tout doute le réchauffement planétaire, mieux que l’analogie des pirates!

Irréfutable, non?

Publié par : lionnel | 28 janvier 2010

Entrée #2: Dans les coulisses, on ajuste les cravates.

C’est pour ajouter aux données du billet de Lacatherine sur l’usage des dons fait aux organisations comme la croix-rouge.

Pour commencer, une critique de son billet; il n’y a pas de sources sur les données avancées, qui complique un peu la recherche.

Mais pour en revenir au sujet des dons et d’une problématique les entourant. Récemment à la télévision, il est venu a notre attention que les compagnies de cartes de crédit prélevaient des frais sur toutes les transactions, et mêmes celles faites dans le but d’aide humanitaire. En soi, c’est légitime mais pas très éthique, mais c’est une donnée qui est restée inconnue pendant longtemps des gens.

Vous faites des dons en argent, mais la  compagnie de crédit en profite pour s’en mettre une partie dans les poches? Qu’en est-il de l’argent donné à ceux qui en ont besoin?

Les compagnies de crédit se sont rétractés, ne prélevant plus les frais sur les dons, mais du même coup comment peut-on le vérifier? Ce sont eux qui contrôlent leurs chiffres. Quoiqu’il me semble que les compagnies de crédit recommenceraient a prélever des frais a partir d’une certaine date mais je ne peut trouver une confirmation de cette information.

Pour ce qui est des dons ramassés et amenés sur le terrain, le site de médecin sans frontière donne quelques idées de l’usage qui en est fait. Je pourrais avancer que si les dons ne sont pas tous utilisés pour un événement particulier, ils le seront dans une autre catastrophe/opération à venir considérant que les endroits et les gens ayant besoins d’aide ne manquent pas.

Publié par : lionnel | 21 janvier 2010

Entrée #1: Un site commercial fait des sondages?

Et c’est reparti, pour cette nouvelle session d’université mes entrées de blog auront pour la plupart rapport au cours de méthodologie de la recherche.

Pour le premier billet de cette année 2010, je me lance sur un article sur le site de «the escapist», un site de journalisme et d’amusement ayant souvent rapport aux jeux vidéo. Un des articles a attiré mon attention; que apparemment le site «myvouchercodes.co.uk» aurait fait un sondage sur le territoire Britannique démontrant que :

  •  20% des femmes ont rompu leur relation de couple avec leur partenaire a cause que ce dernier passait trop de temps sur les jeux vidéo
  • 80% des répondantes trouvent que leur partenaire passe trop de temps sur les jeux et/ou internet
  • 70% disent que cette « dépendance » au jeu est l’origine de disputes dans le couple
  • Et que 72% trouvent que leur partenaire passe trop de temps sur internet, mais que ce n’est une bonne raison de rupture que pour 6% des répondants.

Mon premier problème avec ce sondage est que le site d’origine est un site commercial basé sur les rabais offerts sur les achats en ligne et que tout les éléments dans le site sont basés sur cet intérêt commercial. Un site d’intérêt commercial est t’il crédible pour mener un sondage?

 Est-ce que la plupart de sa clientèle est féminine? Quelle est la liste des questions? La grosseur de l’échantillon? Aucune idée car il n’y a pas de mention de sondage sur leur site, et que le magazine escapist ne donne pas la source du sondage. La source du magazine escapist est un autre site (PCworld) qui lui non plus ne donne pas de lien vers le sondage.

Après recherche plus large sur internet, il m’a été impossible de trouver l’origine de ces sondages autre que le nom du site et les résultats de d’autres sondages, qui eux aussi ne mènent pas a des données portant sur la méthodologie. Toutes les sources tournent en rond, les différents sites se faisant références les uns aux autres, et ramenant à la page principale de «myvouchercodes.co.uk». Beaucoup d’encre digitale a coulé sur cet article, mais aucun ne mène directement à la source.

En gros, les sondages de «myvouchercodes» (car il y en a plusieurs à leur nom) semblent sortir de nul part, sans doute que je n’ai pas pu trouver le véritable point d’origine, ou la page particulière servant aux sondages sur le site.. mais le simple fait qu’il soit si difficile de trouver ces données me consterne car où est l’intégrité intellectuelle si les données et la méthode ne sont pas vérifiables?

Publié par : lionnel | 15 décembre 2009

Le débat n’est pas fini

En lien avec le billet de « the Prof« , Cheshire’s Cat,  et le blog de Leigh Alexander; Sexy VideogameLand.

Depuis la discussion en classe quand on parlait du féminisme et qu’on a vu ces publicités de.. Guchi? J’ai oublié le nom. Le sujet me chicotait.

Le message médiatique continue d’objectifier la femme dans le monde des symboles et médiatique alors qu’en réalité, dû aux luttes des féministes et des droits de la personne, hommes et femmes sont sensés être égaux depuis plusieurs années. Et surtout, pourquoi, considérant que ce genre de problème ne devrais même plus exister aujourd’hui mais il faut encore répéter le message… encore et encore, les médias persistent à tenir et ce modèle dégradant au premier plan?

Presque toutes les pubs que l’on voit à la télé et sur le net (juste à regarder les bandes-annonces) utilisent la femme comme objet attirant. La femme comme appât. Juste pour donner un exemple; un bande annonce de jeu en ligne met un personnage féminin avec une poitrine plus grosse que sa tête en premier plan, comme si le jeu allait tourner autour d’elle. À la télé, une pub de matelas a inévitablement une femme séduisante couchée dessus à un moment ou un autre. Les pubs de savon montrent toujours des femmes presque nues.. et j’en passe.

Les femmes ont le pouvoir sur leurs vies, mais comment le modèle dégradant peut continuer d’exercer un contrôle sur elles? En contrôlant le monde des symboles et des médias. Contrôler leur image. C’est une vision très fétichiste; adorer l’image. Adore l’image suffisamment et le réel va s’y conformer. L’image devient l’attente vis-à-vis du réel. Et si le réel ne s’y conforme pas, il y a toujours plus d’images disponibles qui le font.

 En fait, Leigh Alexander (son site) fait mention d’un problème similaire, que sur des blogs/sites sur lesquels on espère obtenir du contenu intelligent et réfléchi, ce sont les articles faisant mention de « boobs »  qui ont les plus grandes quantités de visites. Et que pour ces sites, le nombre de visiteurs affecte leur revenu, d’où la tentation d’y ajouter de tels articles.

Pour avoir accès et offrir à un contenu intelligent, il faut, pour réussir, qu’il y aille des références au sexe? La horde de gens n’étant intéressé que par du contenu ayant rapport au sexe est si importante?

En gros, c’est le rôle des pubs en général. Dans le domaine public elles frisent de plus en plus la pornographie; une sorte de masturbation visuelle masculine en continu, diluée mais omniprésente. Et c’est vendeur. Ça attire l’attention. L’internet est plein de pornographie ou d’allusions au sexe à tous les recoins imaginable pour cette raison (étant plus du domaine privé). Et même mon blog est « victime » du phénomène, comme je l’ai mentionné dans un autre billet précédemment.

Du même coup, ça implique que des nombreux hommes (j’assume que c’est des hommes) passent du temps à faire ce genre de recherche, assez pour influencer tout ces domaines. En quelque sorte, eux aussi sont victime de ce phénomène, c’est comme une drogue qui se met à jour constamment. L’offre et la demande.

Et comme Cheshire’s Cat le dit; cultiver cette vision la rend banale et acceptable, et ensuite on pousse un peu plus loin pour renouveler l’effet, et on recommence le cycle de plus belle. Même si c’est « pour rire », cela ne change pas le message de base qui reste; femme objet, femme = sexe.

Le modèle de notre société patriarcale semble incapable de s’adapter avec le fait que la femme soit libre, de face on se dit « égaux », dans le dos c’est tout le contraire. C’est un cercle vicieux, dans tout les sens. L’objectification des femmes se refugie dans la manipulation et le fétichisme pour conserver ce contrôle illusoire. Les jeunes filles sont confuses et complexées par ces modèles, les jeunes hommes ne savent plus ce qui est réel ou non, et recherchent l’image de la femme médiatisable… plus présente que jamais.

Cela va prendre de la volonté, et de l’éducation, autant par les gens qui demandent et qui offrent que par les « autorités » pour remédier au problème.  Le système socio-économique actuel dépend en partie sur cette objectification pour être « viable », mais j’aime à penser que c’est comme être sur les stimulants ala redbull; le sytème peut très bien fonctionner sans, mais ils ont oubliés comment « on feel » sans, et ils ont peur de sortir de ce modèle… Même si on s’enligne droit dans un gouffre avec.

Publié par : lionnel | 9 décembre 2009

Fun comme dans Funérailles

Avec la chute de la religion en général, les valeurs ont changées. La religion, qui s’occupait de plusieurs rituels ont perdu la cote et les gens n’ont plus les mêmes “références” qu’auparavant. J’ai vu il y a longtemps un documentaire sur docu-D sur l’industrie de la mort. Mais c’est un récent épisode de “Mélinda entre-deux-mondes” qui l’a fait ressortir dans ma tête (il y a beaucoup de morts dans cette émission).

En gros, comme on en avait discuté en cours, avec la société actuelle axée sur le divertissement et son aspect hédoniste (recherche du plaisir et l’évitement du déplaisir), les gens se définissent par les possessions qu’ils ont et recherchent le divertissement. Et cette phrase ressort de temps en temps; “Moi quand j’vais mourir, à mon enterrement ça va être un gros party avec d’la musique”.

Peut-être extrême comme exemple, mais ça représente bien la réalité des choses; –L’aliénation et l’irréalité– que, selon les francfortistes, le divertissement de masse a provoqué chez les gens leur ont fait perdre de vue la réalité de la mort. Peur d’avoir triste; faut rendre ça joyeux= ça va être un party. Mais qui a envie de faire un gros party quand l’hôte est mort et que c’était ton ami? Un membre de ta famille?

D’autant plus que la mort, ça coûte cher. Si je me rappelle bien le documentaire, c’est le 3e plus gros investissement dans la vie (ironiquement) d’une personne. Le lot dans le cimetière ou bien une place dans un columbarium (généralement une location sur 25 ans), la pierre tombale, les accessoires pour ornementer le site du défunt, la cérémonie et j’en oublie. Le mort ne s’en soucie guère, mais c’est une façon que les survivants ont de gérer leur peine.

Et comme tout produit aujourd’hui, la mort, c’est un service à la carte. Votre imagination et votre budget sont les seules limites. Et les petits sandwichs aux œufs sont inclus.

Les funérailles sont ironiquement célébrées dans un contexte religieux. On met de coté la religion dans toutes les sphères de notre vie, sauf pour quelques rituels, dont le tout dernier rituel; les funérailles.  Il y a plein de raisons de faire les choses telles qu’elles le sont maintenant dans ce rituel. Par exemple; lesdits sandwiches aux œufs sont là pour nous rappeler que oui l’autre est mort, mais nous, nous, sommes encore là et que la vie continue.

Dans l’épisode pilote de la série “6 feet under”, les personnages se questionnent justement sur les rituels entourant la mort d’un individu dans notre société et remettent en question certains de ses aspects, entre autres la retenue polie attendue des gens à des funérailles que l’un des personnages condamne comme étant malsain pour ceux dans le deuil. Il le comparait à la culture Sicilienne où les gens pleurent leurs morts intensément, sans retenue.

Cela me fait penser à du Lipovetsky, où les comportements et “types de gens” sont qualifiés de manière neutre, sans intonation négative. Où je m’en vais avec ça?

Pleurer c’est “négatif”, et notre tendance à être empathe nous porte à ressentir les sentiments des autres qui nous entourent. Or, pleurer n’est pas agréable, c’est perçu comme un signe de faiblesse malgré qu’on dit et redit le contraire.. d’où la retenue polie pour ne pas pleurer trop fort dans les funérailles. Rester neutre. Et ensuite viens l’insertion de l’influence  de notre société de plaisirs individualiste, d’où, j’imagine, provient l’idée de rechercher du “fun” dans les funérailles.

« Newer Posts - Older Posts »

Catégories